expositions

ESPACE D’EXPOSITION JEAN VERLHAC

Exposition 02 – Mabeye Deme

Depuis octobre 2023, La Maison de l’Image investit le parc Jean Verlhac, au cœur du quartier de la Villeneuve à Grenoble, avec une programmation d’expositions photographiques en plein air.

À deux pas du Patio où se trouve La Maison de l’Image, cet espace d’exposition permet de faire vivre la photographie tout au long de l’année, en dehors du temps fort du festival Le Mois de la Photo organisé à l’automne.

Pensée sur un rythme saisonnier, cette programmation invite les habitant·es et les passant·es à découvrir, au fil des mois, des œuvres photographiques en dialogue avec l’espace public, à croiser des images dans le quotidien, s’y arrêter et les regarder à son rythme.


EXPOSITION 01 – hiver 2023 : Champsaur, Valgaudemar, mon jardin, ma planète, de Stéphanie Tétu, dans le cadre des Journées de la Photo
EXPOSITION 02 – printemps 2024 : Wallbeuti I et Gudi Dakar, de Mabeye Deme
EXPOSITION 03 – été 2024 : chiens, exposition collective, photographies extraites de séries de Sandra Birke, Anaïs Castaings, Robin Lopvet, Rob MacInnis, Tina Merandon, Stéphanie Nelson, Claire Nicolas, Russell Lee…
EXPOSITION 04 – automne 2024 : No Pasa Nada ; El Silencio, un labyrinthe espagnol. de Philippe Dollo dans le cadre du Mois de la Photo

À venir :
EXPOSITION 05 – été 2025 : À ciels ouverts, exposition collective.
Vernissage samedi 28 juin 2025
Le commissariat de cette exposition associe habitant·es et élèves d’écoles primaires du quartier, bénévoles, artistes et scientifiques, dans une démarche participative d’éducation à l’image.

Accès
📍Parc Jean Verlhac
Le Patio côté parc – 97, galerie de l’Arlequin, 38100 Grenoble
Tramway Ligne A • arrêt Arlequin

EXPOSITION 04 – en cours
© Philippe Dollo

No Pasa Nada ; El Silencio, un labyrinthe espagnol.
Philippe Dollo | 9 novembre 2024 > 26 juin 2025

Dans ce portrait d’une Espagne contemporaine à travers le schème du “silencio”, No Pasa Nada cherche à mettre en image une particularité profonde affectant la société espagnole depuis presque un demi-siècle. Ce “Silence” n’existe pas officiellement, mais son évocation trouve une résonance propre dans le passé intime de chaque famille. Depuis 2016, Philippe Dollo arpente ce pays où il vit et, au gré de ses rencontres, brosse un tableau moderne d’une Espagne secrète, emmurée dans le tabou du silence.
Dans le cadre du festival Le Mois de la Photo 2024

EXPOSITION 03
Un berger du Montana, son cheval et son chien, septembre 1942 © Lee Rusell
Chaîne de montagnes Gravelly, Comté de Madison, Montana, États-Unis / FSA – Farm Security Administration – Office of War Information Collection de photographies de la Librairie du Congrès américain

chiens
22 juin > 22 octobre 2024


Née d’un parcours d’ateliers avec des habitant·es de la Villeneuve de mars à juin 2024, l’exposition chiens propose une traversée à quatre pattes d’une histoire de la photographie en compagnie de 9 artistes. En faisant le choix de s’attarder sur la figure du chien, la sélection de photographies présente des approches photographiques d’une grande variété et s’interroge sur le rapport que nous entretenons aux canidés – dont il est convenu de dire qu’ils sont nos meilleurs amis.
En effet, animal domestique par excellence, il apparaît dans la série photographique de Claire Nicolas comme un accessoire qui témoigne d’une appartenance à un certain groupe social et dans celle de Sandra Birke comme une figure quasi religieuse qu’il s’agirait de vénérer. À l’inverse chez Tina Merandon c’est la bestialité sauvage, apparemment non domestiquée qui nous agresse et nous saute littéralement aux yeux. De son côté Rob MacInnis opte pour une approche poétique en rejouant des récits légendaires dans lesquels les chiens ont toute leur place, tandis que Robin Lopvet joue de l’absurde en fusionnant l’image d’inoffensifs caniches à des catastrophes naturelles aux conséquences désastreuses. Enfin, les travaux de Stéphanie Nelson, Lee Russell, Anaïs Castaings offrent différentes formes d’approches documentaires qui témoignent de la diversité des regards que l’on peut porter sur un sujet aussi familier.

Photographies extraites de séries de Sandra Birke, Anaïs Castaings, Robin Lopvet, Rob MacInnis, Tina Merandon, Stéphanie Nelson, Claire Nicolas, Lee Russell…

EXPOSITION 02
Wallbeuti I, L’envers du décor, Dakar, 2014 – 2019, Mabeye Deme.

Wallbeuti I et Gudi Dakar
Mabeye Deme | 23 mars > 20 juin 2024

Au printemps 2024, La Maison de l’Image expose le photographe Mabeye Deme et deux séries réalisées à Dakar entre 2014 et 2022 : Wallbeuti I, photographies réalisées derrière la toile usée d’une tente qui racontent l’usure du temps, la distance et l’exil et Gudi Dakar, fenêtres sur la nuit urbaine, des rencontres d’un soir en clair-obscur qui éclairent la ville la nuit.

Wallbeuti I – On ne sait, au premier regard, à quelle période temporelle les images de Mabeye Deme appartiennent. Sont-elles de vieilles photos usées par le temps ? Sont-elles des images contemporaines ? Pour certaines, on doute aussi du médium photographique : sont-elles des photos ou des peintures, ou encore des gravures ?

Gudi Dakar – La ville sombre, où l’éclairage public manque, permet de distinguer des scènes illuminées, depuis des boutiques et des ateliers de rue. Les néons créent des ilots de lumière depuis lesquels s’organisent des décors miniatures. Dans le noir, des scènes éclairées, qui racontent des métiers du quotidien, des lieux-refuges et de rencontre nocturnes.

EXPOSITION 01
Champsaur, Valgaudemar, mon jardin, ma planète, 2022, Stéphanie Tétu

Champsaur, Valgaudemar, mon jardin, ma planète
Stéphanie Tétu | 20 octobre 2023 > 22 mars 2024

Avec Champsaur, Valgaudemar, mon jardin, ma planète, exposée pour la première fois à Grenoble et qui inaugure le nouvel espace du parc Jean Verlhac, Stéphanie Tétu revient sur les traces de Vivian Maier et pose son regard sur le territoire du Champsaur, Valgaudemar 60 ans plus tard, dans le cadre d’une résidence artistique en territoire d’une durée de cinq semaines. Cette exposition présente une partie de la restitution photographique de son travail réalisé pendant l’été 2022. Les photographies nous emportent dans les reliefs et le quotidien des enfants et des adolescent·es de la vallée. Stéphanie Tétu a suivi dans leur vie estivale des enfants d’agriculteur·trices, de berger·ères, des colonies de vacances et de centres aérés. De l’enfance à l’adolescence, elle observe ces espaces devenir un terrain de jeu. Le prolongement de son petit monde intérieur jusqu’aux pentes douces de l’adolescence.

« Champsaur, Valgo, mon jardin, ma planète, de l’enfance à l’adolescence, où comment faire de la vallée son terrain de jeu, prolongement de son petit monde intérieur jusqu’aux pentes douces de l’adolescence. Vivian Maier a dû être fascinée par la vie rurale si imagée des Hautes-Alpes. On rentre, on sort les vaches et les brebis, on fait pousser la prairie entre deux pluies, on monte les bêtes en altitude avec la chaleur, on prépare l’hiver avec les 2 ou 3 récoltes de foin. La transhumance rime avec la fin de l’école. J’ai croisé cette vie là, m’y suis plongée, y ai rencontré des enfants étonnants et il reste devant moi un sujetphotographique infini. Les saisons ne se ressemblentpas et les enfants grandissent. Je reviendrai. » Stéphanie Tétu

Les photographies de cette exposition sont issues de l’exposition réalisée pour La Maison de la Photographie Vivian Maier, produite par la Communauté de Communes Champsaur Valgaudemar, dans le cadre de l’Été culturel 2023 Rouvrir le monde, une résidence d’artiste en territoire accompagnée par la DRAC PACA.

Champsaur, Valgaudemar, mon jardin, ma planète, une exposition programmée dans le cadre des Journées de la Photo, un événement organisé par La Maison de l’Image de Grenoble du 4 novembre au 9 décembre 2023.


Pour plus d’informations :
contact[a]maison-image.fr